Certains billets prennent la forme de pérégrinations ..

d'autres, comme celui-ci prennent une forme inattendue...funèbre .

Divagation virtuelle ... ce soir, celle-ci prend un sens particulièrement grave lorsque l'on pousse les recherches un peu plus loin.

Je m'explique:

J'évoquais récemment la présence dans mon bureau d'une carte postale très ancienne, vous savez le genre de carte que l'on a souvent un peu par hasard, celle-ci émanait de parents qui envoient un petit mot de Bonsecours à leur fils Émile, Chasseur à pied au sein du 8eme bataillon basé à Luçon en Vendée..

Souhaitant en savoir plus sur cette fragile missive, quelques recherches sur Google m'ont éclairé sur un certain nombre de choses...

Comme sur le fait que le 8eme Bataillon cité sur la carte fera bon nombre de batailles pendant la guerre 14-18.

J'ai pu alors faire la triste allusion (prédiction) sur ce jeune Émile "qui aurait pu connaitre un funeste sort durant cette guerre" :(

Et bien par les bon liens de recherche que m'a fourni Prestant (internaute averti) pour le citer..

On peut apprendre que ce jeune EMILE est mort pour la France le 23 juin 1916 à Fleury, en Lorraine (90% e chance que ce soit la bonne personne).

Il avait 29 ans..

Et alors?

Je restes stupéfait, d'autant plus ému par cette carte postale jaunie par les années, par le fait que plus de 90 ans après, le destin de ce jeune homme puisse renaitre d'une mémoire oubliée sur un "blog personnel.."
C'est un peu comme si à un moment le soldat inconnu, celui que l'on honore chaque année sous l'Arc de triomphe retrouvait une identité, une existence.

Au travers de ce blog, où tant de futilités peuvent être répandues,

Et bien là, voici un billet qui a un peu plus de sens que les autres pour moi..

En effet, je verrais certainement le 11 novembre prochain sous un autre regard..moins égoïstement peut être aussi.

Il ne devrait pas avoir la même tonalité pour moi, Renoult Emile né à Darnétal le 1er novembre 1887 est mort à 29 ans pour la France quelques mois plus tôt,et ses parents l'aimaient beaucoup.

Suite et Fin d'une pensée bonauxilienne

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