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Petit journal d'un bonauxilien ..
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Petit journal d'un bonauxilien ..
17 juillet 2009

L’art de l’(in)utile (3)

Pour sortir de mes turpitudes estivales, rien de mieux qu’un numéro de Télérama. Ce qui est bien avec ce magazine, c’est qu’en couverture, il n’y a jamais d’animateur en photo posant idiotement avec son 7 d’or, ni de « star »(si elles existent vraiment?) de la télé posant en studio et je mets ma main sous la guillotine, qu’il n’y aura jamais de miss France en couv’ de TELERAMA, exception faite peut-être si elle est sortie major d’hypokhâgne et qu’elle vient de publier son 3eme roman et que de façon concomitante celui est lauréat du Goncourt . Bref, je me noie dans les détails, comme à mon habitude, mais j’en viens à l’essentiel : L’inutile, ou plutôt non !! le superficiel puisque ce sera le sujet de l’article. L’Article p36 du Télérama n° 3097 du 20 mai 2009 s’intitule «l’homme sans gravité », et met en lumière l’homme superficiel, qui n’aime pas la profondeur et se complait dans l’éphémère et la légèreté. A oui! en aparté, outre ses couvertures magnifiées par des photographes talentueux, un autre intérêt certain de Télérama, c’est l’intemporalité de son contenu, il est doit être le seul magazine télévisuel que vous pourrez lire avec 2 mois de retard.. Essayez donc de faire la même chose avec Téléstar (rien que le nom m’amuse) ou Téléloisir et vous verrez bien la différence. Je parlai donc de cet article que je souhaite faire partager profitant de ma transhumance estivale. Le fond de l’article nous fait constater qu’il existe bel et bien des êtres superficiels qui savourent l’instant présent, qui ne s’occupent pas des problèmes profonds de notre siècle et qui sont plutôt esthète que philosophe, en tout cas en apparence. Et ces derniers sont peu ou pas en odeur de sainteté au sein de notre société, en tout cas aux regards de la plupart de nos contemporains.. Et bien l’article du magazine télévisuel nous amène à nous interroger sur l’opportunité de vivre de cette manière, sur ce style de vie, et on s’interroge : ne serait-ce pas eux qui ont raison de boire la vie de la sorte, de ne pas s’encombrer de nos fardeaux ? D’autant que le superficiel ne doit pas connaitre la dépression saisonniere qui approche, tout comme la grippe H1N1 que certains lecteurs de ce blog ne cessent de prévenir pour la bonne santé de leur concitoyens. Le superficiel, lui n’a pas de temps à consacrer à cela, il vit tant de choses exaltantes. Le superficiel dans cette approche n’est-il pas ce qui tient de l’essentiel. C’est ce que l’estimable linguiste Alain Rey tend à démontrer.Au passage, j’adore cette personnalité (connu comme chroniqueur sur France inter) à ne pas confondre avec l’autre «mr Rey » ayant le même patronyme mais qui lui est un ancien judoka que j'apprécie également.

rey

Donc Alain Rey explique que la profondeur est plus une prétention qu’une réalité.. « Le bateaux navigue à la surface des océans, la profondeur ne lui sert à rien ". Phrase à méditer, mais pas en postprandial, ou alors sans rosé au menu, je vous le conseille. Il rajoute, et je ne boude pas mon plaisir de le partager,« être superficiel, c’est refuser d’être emmerdé par des problèmes graves et insolubles »… Et je vous assure que l’auteur de ces phrases est bien le linguiste et non le judoka. Mais n’est-il pas dans le vrai lorsqu’il ajoute encore qu' a trop chercher la profondeur on risque de créer des superstructures artificielles, encore plus superficielles que celui qui prétend rester à la surface.. » ? Pour un linguiste qui pourtant travaille en profondeur, cela m’interpelle, mais pour autant, est-ce facile d’être léger ou superficiel ? J’ose m’aventurer à donner une réponse, et dire qu’en vacances, oui peut être.., le soleil aidant, il est alors plus aisé d’être superficiel mais ce n’est pas si simple que cela, essayez donc! Et au-delà, qui a raison, celui qui se moque de l’insolente futilité et qui cherche à tout expliquer et compliquer ? ou l’homme sans gravité qui vit sa vie sans penser aux ennuis qui l’attendent le surlendemain ? ni à son cancer naissant et qui ne pense qu’à une chose : vivre et sourire le plus possible ? Aujourd’hui, je n’en sais rien et je ne donnerai pas de leçons sur des sujets aussi graves. Mais bon, je voulai que cela se sache et le partager.
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Commentaires
P
Faute de temps, notre cher rapporteur a commis quelques fautes que peut-être il corrigera ?
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